mercredi 22 décembre 2010

Il y a trois ans, le même chemin, les mêmes pas qui me conduisent chez ma meilleure amie pour fêter son anniversaire.
Il y a trois ans moi qui tenait la main de mon père et l'ambulance qui l'emportait pour ne jamais le ramener.
Il y a quelques temps, un ami me demandait à quel moment ça devenait moins douloureux, moins présent au quotidien, je lui ai répondu que la première année était la plus difficile et qu'ensuite même s'il y avait des bas, on allait mieux, que le temps faisait son œuvre, qu'on ne se rappelait que les bons moments et que la douleur s'effaçait peu à peu. Je sais que j'avais raison de le lui dire parce que c'est vrai mais ce soir, j'ai l'impression qu'il y a trois ans, c'était hier...

lundi 22 novembre 2010

Message perso

A mon poto : non je n'ai pas disparu de la circulation, je suis en phase intense de babysitting de nains de jardin jusqu'à dimanche.
N.B je me suis fait bousiller l'autre aile par la voisine dimanche, comme ça ma totomobile est symétriquement abimée ;-)

Et puis, juste pour le plaisir, un vieux titre...

mercredi 17 novembre 2010

Oups, on est déjà mi-novembre et si je suis au taquet total pour les cadeaux de Noël (non, je n'ai pas encore terminé mais je suis en bonne voie, trop forte, non ?!?!), il faut avouer que j'ai un peu laissé mon blog à l'abandon ces derniers temps...

Je pourrais raconter la rencontre au sommet des blogueuses qui a eu lieu dans mon salon la semaine dernière (au-dessus de deux blogueuses, j'ai décrété de manière totalement unilatérale et arbitraire, qu'il s'agissait d'une rencontre au sommet).

Ou encore, la formidable santé de mon ego sur-dimensionné depuis que je me suis rendue compte de façon quasi et presque certaine que je me faisais draguer (mais bon si mon ego trouve ça très agréable, c'est pas dit que ma tendre moitié soit du même avis...)

Cela pourrait être aussi l'épisode croustillant du quotidien de mon école parce que franchement, "Plus belle la vie à côté", c'est plat, morne et sans rebondissement ! Mais j'attends l'épilogue de l'histoire avant de me lancer.

Du coup, je vais me retrancher sur la séance de ciné ubuesque de la semaine dernière ; ça a commencé avec le collègue-boulet qui vient te causer et s'installer à côté de toi alors que tu ne peux pas le sacquer. Pour tout dire, il est surtout venu discuter avec la copine qui m'accompagnait (et qu'à ce moment-là, j'ai franchement détestée !!) parce que je subodore qu'il a compris que je ne le supportais pas. Et puis de toutes façons, je me fiche royalement qu'il le sache puisque je n'aime pas ce type prétentieux et sirupeux. Une fois terminées les mondanités, la lumière s'éteint et arrive une retardataire, qui après avoir consciencieusement écrasé les pieds de toute la rangée, s'installe confortablement et sort de son sac un sandwich. Alors, je suis sans doute une vieille conne (et dans ce cas précis, je l'assume) mais je ne supporte pas les gens qui se goinfrent au cinéma, ça tu le fais dans ton salon mais les bruits des pop-corn, des chips et autre quand on essaie de se plonger dans l'ambiance c'est quand même pas terrible...
Bref, j'avoue que je ne sais pas dans quoi elle avait emballé le dit-sandwich mais ça a pris trois plombes avant qu'elle ne réussisse à l'extirper ; sans mentir, je pense qu'il était emballé dans environ une dizaine de couches successives de plastique tellement cette opération a été longue, bruyante et laborieuse !!

Bref, on peut directement enchaîner sur le premier court-métrage qui était digne de figurer dans un film porno et qui de ce fait nous a évidemment beaucoup plu. Mais, on n'avait pas vu le pire, c'est à la fin de ce court métrage qu'un beauf de la plus belle espèce est intervenu pour faire part à toute la salle de sa satisfaction d'avoir vu une telle œuvre artistique. Je vous épargne ses commentaires, on y a eu le droit entre chaque court. Bref, on se demandait un peu ce qu'on foutait là, vu que les courts étaient à peu près tous aussi mauvais les uns que les autres, sauf celui qui a eu au moins pour lui le fait de ne durer que 3 minutes en fait !!

Au final, côté cinématographique, pas grand chose à retirer mais la soirée était finalement assez drôle !! Et surtout, j'en retire un gros avantage parce que vu la tournure de la soirée, je vais pouvoir maintenant trainer ma copine voir les daubes de la pire espèce sans prendre une seule remarque, vu que c'est elle qui est à l'origine de cette mémorable soirée !! Elle est pas belle la vie !!! (je sais, il en faut peu pour me rendre heureuse...)

vendredi 29 octobre 2010

diaspora bretonne


Non, les vacances n'entament ni les convictions ni les luttes et au détour d'une rue nancéenne, un Gwenn ha Du et on se sent presque comme à la maison ;-)

dimanche 17 octobre 2010

kaboom




Délirant, trash, inclassable, paranoïaque, hilarant, déglingué, je m'attendais à beaucoup de choses mais pas à ça et j'ai adoré...

jeudi 14 octobre 2010

fatiguée et chiante...

En ce moment, je ressemble plutôt à ça...



En réalité, c'est un peu exagéré, je suis un peu moins verte, enfin je crois...
A force de courir deux lièvres à la fois (euh... message perso : c'est une façon de parler hein, y'a pas de blonde qui traine quelque part dans mes placards;-), je m'épuise et je finis par ne plus être capable de profiter...
Il y a trois ans, j'étais dans une sale période, qui a duré longtemps, trop longtemps d'ailleurs... Depuis, j'ai décidé (un peu inconsciemment) de profiter. Profiter de tout ce dont je m'étais privée pendant si longtemps. Et c'est ce que je fais, j'ai une petite amie à Pétaouchnok, plein d'amis disséminés dans tout l'hexagone, plus mes potes de sortie ici, plus mes activités diverses et je ne compte pas le temps consacré à mes nains de jardin et à ma famille !!
Je ne veux transiger sur rien, je veux pouvoir profiter de tout et de tous. Ma vie est telle que je la souhaitais il y a trois ans, je bouge et je me bouge mais...ça n'est pas simple... Il faut assumer, faire des choix et accepter de ne plus laisser de place aux temps morts, aux moments perdus à ne rien faire.
Accepter aussi d'être crevée, de me trainer, de perdre patience et de m'énerver pour trois fois rien.
C'est une bonne chose de profiter mais je crois qu'il est temps que je me pose, que je me fixe des priorités, à force de vouloir tout faire, on ne profite plus de rien et on se perd...

samedi 2 octobre 2010

Le blues de la boulette...

Je suis plutôt du genre cash, j'ai l'habitude de dire ce que je pense. Inutile de chercher des messages ou un sens caché dans mes propos, je dis généralement les choses comme je les pense, comme je les ressens...
Enfin, j'ai quand même été un minimum éduquée quand j'étais gosse et je sais qu'il y a des choses qu'on doit garder pour soi. Genre quand mon pote C. m'a présenté son petit ami il y a une quinzaine, je ne lui ai pas dit que je le trouvais horripilant, désagréable et parfaitement superficiel, j'ai habilement évité le sujet pour ne pas le blesser et heureusement, depuis il s'en est rendu compte.
Gamine, j'en ai fait pourtant des boulettes comme le jour où ma maman a pipoté une vendeuse en lui disant qu'elle partait en vacances le surlendemain pour que le pli de son vêtement soit fait plus vite et où du haut de mes 5 ans, j'ai dit le plus innocemment du monde mais de façon très claire :" Mais maman, on ne part en vacances que dans une semaine!!" Après cet épisode, je ne comprends pas pourquoi mais ma mère a eu tendance à me brieffer un peu...
Avec l'âge j'ai eu tendance à faire davantage attention à ce que je disais tout en restant le plus franche possible parce que ça fait partie de moi et que j'ai le sentiment qu'on ne peut avoir des relations de confiance avec les autres qu'en se disant les choses...
Oui mais, je commence à voir différemment les choses parce que j'ai fait plusieurs boulettes récemment, j'ai dit les choses comme je les pensais sans vouloir blesser mais je me suis prise un mur. Et je commence à me poser des questions, ça n'est peut-être pas la panacée la franchise et l'honnêteté, et on a beau dire les choses parce qu'on veut protéger l'autre ou qu'au détour d'une conversation, on dit les choses comme on les pense, simplement, le retour de bâton fait mal... Je pensais faire attention à l'autre, mais je dois avouer que ces derniers temps, les autres me renvoient une image de moi que je n'aime pas, celle de quelqu'un de brusque, d'indélicat...
Je ne me vois pas comme ça et pourtant... Du coup ce soir, j'ai le blues de la boulette et je me dis que peut-être je vais changer de crèmerie et lâcher mon côté franc et brut de décoffrage pour un adage différent du genre "tourne sept fois ta langue dans ta bouche" avant la boulette de trop...

mercredi 22 septembre 2010

programmation de weekend


Elle, moi, ma môman et ma frangine sommes de sortie ce weekend. Petite anecdote, on regarde chacune de notre côté les spectacles, plutôt dans le genre comique. Discussion avec ma frangine : "la lesbienne invisible" ça nous aurait bien dit, ça fait un moment qu'on en entend parler sur le net mais bon je ne sais pas trop si le sujet vous botte trop". Ma soeur "ah ben ça me tentait bien moi aussi mais bon je me suis dit que c'était un peu lourd de vous proposer ça". Au final, tout le monde est partant alors on y va ;-)

dimanche 19 septembre 2010

relation à distance

L'appartement s'est vidé, les rires s'en sont allés. C'était une belle soirée pleine de chaleur , d'amitié, de mélange des genres, une soirée comme je les aime... Sauf qu'elle n'était pas là...
Ces moments-là, je voudrais les partager avec elle plus souvent... Quand on aime à distance, on peut choisir les moments, les lieux ; il n'y a pas de place à l'improvisation ni au quotidien. Elle n'a pas à supporter mes moments de grogne ou de contrariété, mes fatigues ou mes exaspérations après une journée de boulot éprouvante. L'attente amplifie le manque de l'autre et embellit les retrouvailles.
Oui mais... Il y a des moments comme ce soir que j'aimerais partager, il y a des choses simples du quotidien qu'on préférerait vivre à deux. Il y a des découvertes, des déceptions qui sont difficiles à décrire par les mots. Il manque tous ces moments de non-dit où les choses se vivent tout simplement, ensemble...

samedi 11 septembre 2010

moments...

Moments trop courts, fugaces,
A peine là, les voilà qui s'envolent déjà...
Mais pas d'oubli,
Ils sont là, cachés tout au fond...
Moments espérés trop longtemps,
et pourtant déjà passés...
Moments à venir, attendus...
Le temps qui file, insaisissable,
Effleurer chaque instant et le laisser repartir,
Sans regret...

mardi 31 août 2010

Journée de pré-rentrée... Pas cool, d'abord parce que c'est psychologique mais quand même on est encore en août et pour moi ça veut dire vacances ; ensuite, parce que je pensais rentrer demain et ça m'a fait un petit choc de me rendre compte que c'était aujourd'hui qu'il me fallait reprendre le chemin des écoliers...
Mais bon contente de revoir mes petits camarades de classe, d'aller pique-niquer avec eux à la plage et de passer une journée de reprise plutôt tranquille.
Enfin ça c'est ce que je pensais en me levant de bon matin...
Sauf que...
Pas si cool que ça la journée (à part le pique-nique bien sûr!!) parce que si on était cohérent et bien organisé dans l'Éducation Nationale ça se saurait !!
Je m'explique : il y a une ouverture de classe dans mon école cette année, elle a été décidé au mois de juin mais bon la commission nommera officiellement quelqu'un le 13 septembre : ça c'est la première incohérence !!
Il y a aussi une remplaçante attachée à mon école qui se plait beaucoup à travailler avec nous et qui du coup serait prête à laisser tomber son poste de remplaçante pour occuper provisoirement le poste, donc elle a fait sa demande par un courrier officiel : "j'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance et patati et patata..." et il est très vraisemblable que le poste lui soit accordé.
Mais (il y a toujours un mais...) comme tout ça ne sera officialisé que dans 10 jours, c'est moi qui fait la rentrée ! Je vais accueillir des enfants, des parents et commencer l'année dans une classe que je quitterai dans 10 jours alors qu'il y a une remplaçante (dont c'est d'ailleurs le boulot!!) dans l'école et que cette remplaçante occupera le poste toute l'année. C'est très logique tout ça !!
Donc les dix prochains jours je vais avoir la joie de faire la rentrée d'une classe dont je ne m'occuperai plus ensuite ! Vous me direz c'est un peu mon boulot de faire la rentrée et c'est pas faux parce que je suis bien instit en fait !! Sauf que je suis maître de soutien et c'est le seul moment où je peux voir tranquillement tout le monde pour organiser un emploi du temps que je refais quatre ou cinq fois avant de partager mon temps et de courir entre les dix classes de l'école. Tout ça parce que c'est trop compliqué dans l'Éducation Nationale d'être cohérent de et donner aux gamins dès le mois de septembre un enseignant, c'est vrai que c'est bien plus rigolo pour des gamins de quatre ans de s'habituer à quelqu'un et de changer de suite !!
Ce qui est drôle aussi c'est de jouer aux déménageurs bretons toute la journée, de déménager une bibliothèque pour en faire une salle qui ressemble vaguement à une salle de classe et de commencer l'année avec trois puzzles (ah non c'est vrai que j'exagère, en fait j'en ai trouvé quatre!!!)et quelques jeux piqués de-ci et de-là chez les voisins.
Bon c'est le jeu ma pov' Lucette, c'est comme ça : c'est mon métier, il me plaît mais il faut quand même reconnaître qu'en terme de crédibilité, de logique et de sens pratique, c'est une façon de fonctionner qui se pose là tout de même !!

mercredi 18 août 2010

retour...

Ce qu'il y a de bien quand on rentre de vacances après un mois de vadrouille, c'est que la fin de celles-ci a beau se profiler à vitesse grand V, on est content de retrouver son petit chez soi ; ça fait mémère de dire ça non ? Tant pis, j'assume !!
Après 9 logements différents, près de 4000 km de voiture, 4 avions, un bon nombre de baignades, de ballades, de restos, de visites diverses et variées ( et les files d'attentes qui vont avec...), de terrasses, de barbecues (pas tant que ça en fait), je retrouve avec plaisir mon lit, ma cuisine et son frigo désespérément vide, ma vue sur la rade, ma môman, mon ordi et mon blog !!

lundi 12 juillet 2010

le petit dernier pour la route...

Il paraît que je n'écris pas assez d'articles alors avant le grand départ pour des grandes vacances bien méritées, je m'y mets !! C'est un début de vacances prometteur, depuis dix jours, je profite de tout ce dont je ne prends même pas le temps de profiter d'habitude : les amis, la plage, prendre son temps... J'ai même poussé jusqu'à l'est hier ! Y'a pas à dire les gros rochers en granit rose, ça le fait ! C'est vraiment un chouette coin. Bon il y a juste les coutumes de l'autochtone que je n'arrive pas forcément à saisir.
En effet, pour qui n'est pas du coin, il faut savoir que le breton se targue de se baigner à des températures polaires tout en affirmant qu'elle est bien meilleure que la veille et que non elle n'est pas froide, juste vivifiante !! Quelle pression pour le visiteur à qui on fait bien comprendre qu'ici le bain de mer, ça se mérite !! Bref, hier, tout le monde dans la Manche et avec le sourire siouplaît !! Tous, non !! Une irréductible costarmoricaine est allée à l'encontre de tous ces principes établis depuis des millénaires, résistant vaillamment à l'appel de la baignade !! Et pourtant, elle était super bonne au moins 16°C !!
Il faut savoir aussi que breton se doit aussi de se déplacer avec légèreté, le pied sûr et l'allure de gazelle sur les rochers ridiculisant le touriste hésitant !! Et bien non, notre costarmoricaine frileuse là aussi est allée à l'encontre de toutes ces règles minutieusement établies s'étalant lamentablement dans la flotte !! Décidément les traditions se perdent !
L'histoire se termine quand même sur une bolée de cidre et une crêpe, ouf les apparences ont été sauvées !! N'empêche c'était quand même une journée bien sympa, vivement le retour en terre natale qu'on puisse ensemble aller taper au marteau sur le crabe !!

mardi 29 juin 2010

26 juin

Ce soir, je lisais les blogs et j'y ai lu de nombreux articles sur la guêpe raide comme l'appelle ma voisine de l'ouest.
ça m'a donné envie de donner ma vision à moi de cette journée. Paris je n'y étais pas précisément pour la marche mais pour profiter du cadeau d'anniversaire que ma chère et tendre m'avait offert. Comme c'est l'occasion qui fait le larron, l'après-midi nous avons profité d'être là pour marcher avec tous les autres. Tout était réuni pour passer un moment agréable, le soleil, la couleur, la joie, la bonne humeur, pouvoir tenir sa copine dans les bras sans se préoccuper du regard de l'autre et défendre nos convictions tous ensemble. Nous avons regardé passer les chars, les gens... Jusqu'à cette scène que je ne décrirai pas, parce que ça ne vaut pas la peine de décrire un comportement aussi obscène. Le plus choquant, le plus obscène, ça n'était pas ces deux provocateurs à l'extrême, c'était l'attroupement de gens hilares, photographiant tout azimut qui s'est formé immédiatement autour d'eux. Je me suis demandée dans quelle mesure cette image allait dans le sens de nos revendications, du droit à l'égalité que nous étions toutes et tous censés défendre samedi après-midi. La question n'était que théorique, je sais bien ce que cette image contribue à véhiculer. Je voudrais comme nous tous que lorsque je tiens la main de ma copine, on ne voit rien d'autre qu'un couple comme un autre, à qui on accorde les mêmes droits qu'à tout autre couple. Cette scène n'allait pas dans le sens de ce combat, elle donne du grain à moudre à tous celles et ceux qui ne nous voient que comme des êtres devant cacher une différence inacceptable.
Je ne me sens pas concernée par cette mascarade, je ne me sens pas solidaire de ce genre de comportement que je ne juge pas, mais qui doit rester de l'ordre de la sphère privée.
Nous avons quitté la marche et sommes allées assister à notre opéra en nous tenant la main, pour moi c'était ça la visibilité, se conduire comme tout un chacun parmi les autres, fière de vivre ce que je vis.

jeudi 17 juin 2010

mon amie Lisbeth



Ce midi, je rentrais nonchalamment chez moi quand... Enfin, pas si nonchalamment que ça, parce que pour tout dire, j'ai ouvert les yeux à 8H30 pour commencer à 8H50, je suis donc partie au triple galop, sans faire lit, vaisselle, ni ranger moult bricoles traînassant dans mon antre. Du coup, je suis rentrée vite fait ce midi pour remédier à tout ça et contenter mon côté « chaque-chose-à-sa-place-sinon-ça-va-pas" : oui je sais, je suis psycho rigide quoi !! Bref, rien à voir avec ce qui précédait, je m'égare...

Donc je rentre et je prends mon courrier, quand soudain, j'aperçois, dans ma boîte une tête surmontée d'une choucroute grise. Là, j'ai failli péter ma pile. En bonne amatrice de polars qui se respecte, j'imaginais déjà Greesom recherchant des traces d'ADN dans ma boîte aux lettres pour confondre le facteur qui avait trucidé sa vieille tante afin de la dépouiller de son ticket de loto gagnant.

Que nenni, mon imagination débordante m'avait joué un tour !!

En fait ça n'était d'une carte postale représentant notre bonne vieille Lisbeth d'Angleterre. Je me suis bien doutée qu'il s'agissait d'un coup fomenté par les deux fucking queens pendant leur périple londonien ; sympa me suis-je dit jusqu'au moment où je lus la missive me priant instamment d'orner mon salon de la dite tête !!

Bigre, quel dilemme !!! Une tête couronnée dans mon salon ça pourrait faire classe mais faut avouer qu'elle jure un tantinet avec le reste de la décoration !! Si encore la chevelure était quelque peu orangée, voir jaune ou verte mais non ! La Lisbeth fait dans la chevelure classique, permanenté et argentée. Donc depuis, je déplace Lisbeth pour trouver l'emplacement le plus adéquat pour son altesse et c'est pas facile ! En plus se faire accueillir par Lisbeth et son sourire crispé à chaque fois que j'entre dans mon salon, c'est moitié flippant quand même...

Au fait les filles, merci pour votre carte postale, elle m'a fait vachement plaisir ;-)

mardi 15 juin 2010

en rade...


Avec ce que j'écris en ce moment sur mon blog, ça ne changera pas grand chose c'est certain mais bon... ma connexion est en rade, du coup mon blog aussi...

jeudi 10 juin 2010

message perso

Alors elles sont passées où les English ? Sont-elles tombées dans the Channel ? Ont-elles décidé de s'installer à Portobello ? Ont-elles marqué une préférence pour le fog anglais à notre bonne vieille pluie bretonne ? Que de questions en suspens...
Au fait, colonel moutarde, je tiens absolument à cette virée en kayak, ne serait-ce que pour admirer la dextérité avec laquelle la blogueuse de l'est breton manie la pagaie ;-)

jeudi 3 juin 2010

Fuite en avant

Je m'étourdis de projets, de sorties, d'activités et j'ai parfois l'impression que c'est une sorte de fuite en avant. Pour ne pas regarder en arrière, pour ne pas penser à ce qui m'attend et qui me fait peur. Parce que parfois, comme ce soir lorsque je me retrouve face à moi même, les mots sont coincés... Les doutes, les peurs, les joies aussi... Je me sens perdue et c'est là que je prends conscience... je n'ai pas encore trouvé qui je suis...

mercredi 2 juin 2010

dans un verre d'eau...

Purée y'a des jours où tous ces papiers, ces formalités me bouffent la vie !!! J'y passe mon après-midi alors qu'un grand soleil brille au-dehors et que je rêve d'une sieste au creux d'une dune balayée par le vent. Au lieu de ça, impôts, tri des papiers, passeport, comptes, tout ce que je déteste !! Oui c'est vrai que certains trucs traînent depuis un moment déjà et que si cela me prend autant de temps, c'est bien de ma faute ; c'est vrai aussi qu'il y a pire que les formalités, quand celle-ci sont annonciatrices de vacances, de voyage et de moment partagés ; sauf que... ça me gave, ça m'ennuie, c'est long et fastidieux et voilà j'en ai marre !!!
La pause pleurs et grognements étant terminée (ça fait du bien!!), j'y retourne de ce pas...

vendredi 21 mai 2010

Elle vient... La semaine prochaine... Et j'ai envie de lui faire connaître ceux qui comptent pour moi, et surtout mes deux naines. Seulement voilà, ces deux adorables gamines qui sont si importantes pour moi ne savent pas... Les coming-out n'ont jamais été si compliqués que ça pour moi mais là, ça n'est pas pareil... J'ai beau me dire qu'elles m'aiment comme je suis et pour ce que je suis, j'ai un peu peur. Le regard des autres je m'en fous mais le leur non. Oui, je sais, elles sont sympas, elles sont élevées dans le respect des autres, dans la tolérance... Leur mère leur a déjà parlé de l'homosexualité et moi aussi, et leurs réactions ont toujours été positives, pleines de tolérance. Mais je sais aussi ce qu'est une cour d'école et à quel point la différence quelle qu'elle soit n'est pas simple, peu importe ce qu'on entend à la maison, ça ne fait pas toujours le poids face au regard des autres, face à cette envie d'être comme tout le monde et que son entourage ne déroge pas à la règle. Je sais que l'affection et l'amour font beaucoup dans l'acceptation de l'autre et il y en a énormément entre nous.
C'est une partie de moi qu'elles ne connaissent pas, et j'espère que leur regard si plein d'amour et de tendresse ne changera pas.

lundi 17 mai 2010

parenthèse



Je suis et je revendique mon statut de cynik obtenue de haute lutte depuis ces quelques mois passés sur la blogosphère, ça c'est dit (juste au cas où...) !
Mais bon je vais faire une parenthèse aujourd'hui, d'abord parce que j'en ai envie et puis de toutes façons c'est mon blog alors j'y fais ce que je veux (avec mes cheveux et parce que je le vaux bien!)
Tout ça parce que je ne vais pas me plaindre et ne dire que des trucs gentils après mon super weekend à Bruxelles. D'abord Bruxelles c'est beau, il y a des musées où tu perds ta copine mais à part ça, ils valent le coup d'œil. Pour les frites, j'en ai goûtées, elles n'étaient pas aussi bonnes que celles de môman mais bon ça n'était pas une friterie non plus alors...
Et puis, je n'y suis pas allée par hasard à Bruxelles, j'y allais avec une copine qui faisait un concert dans un bar et pour la gaypride évidemment. Le concert était top (bon c'était une cops à moi qui jouait alors normal, mes cops elles sont formidables bien sûr!!) et j'ai même eu droit à une spéciale dédicace. J'étais toute émue : eh oui, cynik certes mais parfois (pas souvent nonmého), je peux avoir la larme à l'œil comme tout le monde. Bref, après cette soirée très sympa, le lendemain c'était jour de fierté. Hormis, le côté festif et revendicatif, je dois avouer que c'est bien agréable de pouvoir tenir la main de son "Elle" sans se poser de question, de se sentir bien tout simplement, de n'appréhender d'aucune manière le regard de l'autre parce que ce jour-là le regard il est plutôt bienveillant (les cons doivent se terrer chez eux j'imagine...)
Bref, je ne parlerai pas de môman qui me fait une crise digne d'un gamin de 5 ans, de mon taf qui est un peu compliqué ces derniers temps, de mes questions existentielles qui n'ont pas disparu pour autant... Là tout de suite, je m'en tape, j'ai passé un super weekend ;-)
Ceci dit, ça n'est qu'une parenthèse dont je profite, parce que je me connais et que je sais que le naturel revient vite, voire même au galop !!

dimanche 9 mai 2010

sensation

Parfois y'a une drôle de sensation qui me prend comme ça, je ne sais d'où ça vient ni pourquoi mais elle est là... Le doute m'envahit sur tout et n'importe quoi, mes relations avec les autres, ma vie, mes choix, le couleur de mon tee-shirt du jour... les questions s'amoncellent, les réponses ne viennent pas et je suis là au milieu de ce tourbillon de pensées que je suis totalement incapable de maîtriser.
Quand c'est comme ça, je me retrouve comme une imbécile au milieu des autres à ne savoir que faire de moi. C'était le cas hier, anniversaire sympa, plein d'amis et moi au milieu d'eux posée tel un pot de fleurs. Enfin posée, je suis allée de l'un à l'autre, j'ai plaisanté mais sans jamais vraiment me sentir à ma place, en ayant constamment l'impression d'être de trop... Et finalement, au moment de partir, je me suis rendue compte que je n'aspirais qu'à une chose, revenir dans mon cocon et me retrouver seule... Et pourtant, je les aime bien tous ces gens, j'avais hâte de les revoir...
Et ben non, c'était un jour sans envie, sans but, avec cette sensation prégnante et désagréable de ne pas être à ma place et surtout de ne plus savoir où elle était ma place...

dimanche 2 mai 2010

un barbier déjanté

D'abord, je plante le décor, ça tombe bien y'en a pas ! Juste l'orchestre qui occupe toute la scène. Ah bon, mais les chanteurs ? Où vont-ils se placer ? On verra bien. Oui, mais quand même, les musiciens, ils sont bizarrement vêtus, genre des fringues colorées, excentriques, des chapeaux délirants, moi je m'attendais plus à du noir, du costume et de la robe, enfin genre opéra quoi. Mais j'ai compris que ça allait être légèrement différent quand j'ai vu le chef d'orchestre arriver sur un skate-board !!!
Toute la représentation était à l'instar de ce début, de l'humour, une complicité incroyable entre le chef, les musiciens, les chanteurs, et le public, une représentation inoubliable non seulement par la qualité de l'interprétation mais par l'originalité, le côté déjanté, passionné de tous ces musiciens. Ils ont du bonheur à jouer ensemble et ça se ressent.
Au bout du compte, on sort de là saisi aux tripes, enthousiaste, on a une pêche d'enfer. C'était le Barbier de Séville par l'ensemble Matheus, c'était vendredi soir, c'était un moment qui restera gravé dans ma mémoire.

samedi 1 mai 2010

Elle est passée par ici...elle repassera par là...

Inutile de déranger le colonel Moutarde et Miss Marple ou de lancer un avis de recherche à Jack Malone, la Cynik alias la maîtresse n'a pas disparu ;-)(ne vous réjouissez pas trop vite!!!)
J'aurais bien aimé tomber dans un fossé lozérien et être sauvée par une charmante bergère cévenole comme ça a été suggéré par-delà l'Atlantique, j'aurais aimé jouer les prolongations auprès de mademoiselle Rose, faire l'école buissonnière et oublier de rentrer de vacances, et ben non...
Plus prosaïquement, la cynik a revêtu non pas son habit de lumière mais celui de tata gâteau. Du coup au programme, taxi pour les cours d'équitation et de cirque, pizzeria, ciné, piscine, foot, câlins à gogo, train électrique, goûters gargantuesques et j'en passe. C'est que ça prend du temps les nains de jardin !! Et de l'énergie aussi...
Sans compter le filleul à qui il a fallu rendre une petite visite quand même, il grandit tellement vite ce petit con, que trois semaines sans le voir et je rate plein de trucs. Bref, entre ça et des vacances chargées, j'ai un peu délaissé mon blog mais je prépare un article qui devrait plaire à la Symphonik ;-)
Au fait maintenant que j'y pense, on devait pas se faire une virée en kayak, colonel Moutarde ?!?!

lundi 19 avril 2010

vacances, j'oublie tout...

Je les attendais ces vacances !! Elles ont commencé par un départ en fanfare, en pleine grève des trains. Pas grave, restons zen, j'ai fini par arriver pas trop loin de mon point de chute prévu.
Premier arrêt avant de chausser les pompes de rando et d'entamer un périple de 85 km à travers les paysages magnifiques de Lozère et de suivre les traces de Stevenson et des bergers lozériens.


Un autre monde, aride, sauvage, perdu, le froid, et même de la neige. Le dépaysement est assuré, le vide dans la tête aussi. Un pas après l'autre, traverser toutes ces vallées, découvrir ces chaos de granit, contempler le bleu des collines vues d'en haut et enfin s'arrêter dans ces villages perdus au milieu de nulle part, goûter à un repos bien mérité.
Au bout de ces quelques jours, le sac pèse sur les épaules, les membres sont fatigués mais la satisfaction est là, d'avoir été au bout du périple, d'avoir partagé ces découvertes avec les amis.



Et ce matin, un tout autre paysage, la brume plane sur la rivière en attendant de se dissiper avec le soleil, elle est à côté, endormie, le sauvage et l'aride ont laissé place au paisible.

lundi 5 avril 2010

univers parallèle


D'un bout du monde à l'autre, traversée de l'hexagone... La découverte d'un autre univers que le mien. Bilan : pour la pluie tout pareil, les paysages verdoyants aussi (avec ce qu'il tombe ici et là-bas, guère de surprise;-)
Plus dépaysant : les immenses cheminées fendant l'air, les usines imposantes et majestueuses, ça change un peu des porcheries, ceci dit y'a l'odeur aussi !
L'état des routes, jamais vu autant de nids de poules (sans les gallinacés bien sûr).
Et un univers parallèle, de rêveries gastronomiques en quête d'élixir d'argan, de compréhension silencieuse en rires partagés, de recherches de logis interrompues en cascades communes, de chasse aux œufs d'un facétieux lapin en orientations approximatives ;-)
Et sous le soleil, c'est comment ?!?!

mardi 23 mars 2010

relativité


Ouf, je suis tranquille pour trois ans, mon inspection est enfin passée !! Quant au résultat, je n'en sais fichtre rien... Il y a quelques années ce regard sur mon travail m'importait beaucoup et aujourd'hui, j'en suis moi-même la première étonnée, peu importe le résultat au final, mon école me plait, l'équipe est chaleureuse et soudée et c'est bien là l'essentiel. Ma vie me plait, je n'ai sans doute pas trouvé ce que je cherchais et c'est sûrement une quête de l'impossible. Pourtant, j'ai trouvé un certain équilibre, la capacité d'apprécier ce que j'ai, ce que je vis, sans me torturer continuellement. Je ne changerai pas au fond, je resterai sur mes gardes avec mes meilleurs amis pessimisme et cynisme mais ils ont rencontré un troisième depuis peu : relativité. On dit que trois ça ne fonctionne pas trop, mais ces trois là s'entendent plutôt bien en fait.

jeudi 18 mars 2010

cicatrices


Il y a des cicatrices qui sont l'occasion de raconter des anecdotes rigolotes, comme le jour où avec mes deux mains gauches, j'ai réussi à faire tomber le massicot sur ma main au lieu du tas de feuilles que j'escomptais découper. Il y a des cicatrices qui sont l'occasion de se remémorer des moments émouvants comme celle de mon appendicite et cette visite de ma tante à l'hôpital, son cadeau, le premier tome de "la petite maison dans la prairie", son sourire, sa tendresse. Il y a les cicatrices invisibles, celles du cœur, de la chair... Celles qui vous ont fait grandir bien malgré vous, celles qui vous ont obligés à vous dépasser, à donner le meilleur de vous-même. Des blessures qui n'en sont plus, des traces qui sont là juste pour se rappeler, ne pas oublier et continuer à avancer.
Et il y a des cicatrices fraîches, à peine guéries... Celles dont on n'est pas encore capable de tirer des enseignements, celles qui tiraillent encore l'âme. La souffrance n'est plus vraiment d'actualité et pourtant, elle se rappelle encore à nous par vagues, elle bride les envies, elle accentue les peurs...

dimanche 14 mars 2010

Le titi rose s'est envolé par le rail, la fille cachée d'Alzheimer et l'encoigneuse de couette aussi... Tout à coup, la maison est bien vide après ce weekend de rires, de notes de musique, de débats philosophico-bretons, d'attaques perfides, d'alliances et de stratégies;-) L'heure est venue de replonger le nez dans les cahiers et de se remettre au travail. Décidément, je n'aime pas le dimanche et encore moins les dimanches sans toi...

mardi 9 mars 2010

inspection...




Voilà, je rentre de vacances et BOUM ! ça me tombe dessus comme une armoire normande, je me fais inspecter. Bon ça n'est pas un drame en soi, je bosse, je crois que je ne fais pas trop mal mon boulot et je me suis bien intégrée dans ma nouvelle école.
Sauf que...
J'ai un souci existentiel avec mon cahier-journal... Cela ne va sans doute rien vous dire mais en gros c'est un journal de bord où vous notez ce que vous prévoyez de faire dans la journée et vos objectifs.
Ouais mais déjà, je ne supporte pas d'écrire ce que je prévois de faire, ça me bloque.
C'est marrant ça faisait le même effet à ma mère et elle ne le tenait pas plus que moi aujourd'hui... Et si je dis à ma gentille inspectrice que c'est génétique, que je n'arrive vraiment pas à m'y plier, sera-t-elle compatissante ???
C'était bien tenté mais je ne crois pas... En plus cette année, j'ai une excuse supplémentaire parce que comme je suis dépendante de mes huit autres collègues et que parfois, ils m'annoncent genre 30 secondes avant la séance ce que je dois faire, c'est dur dur de tenir ce foutu journal de bord !!!
Au moins j'aurais une excuse pour ne pas alimenter régulièrement ce blog pendant le mois de mars...
Mais inspection ou pas, elle vient tout au bout du bout du monde ce weekend et le cahier-journal il peut bien se brosser, j'ai mieux à faire ;-)

vendredi 5 mars 2010

Exceptionnel



Je les ai vus il y a quelques semaines, je n'avais pas pris le temps d'en parler mais je répare aujourd'hui cet oubli. Elle, est magistrale, son violon parait vivant entre ses mains, joue les contrastes avec sa robe de soirée si sage et ses pieds nus. Lui communique sa passion, est expressif à un point... Eux deux forment un couple improbable mais animé par une passion commune qui transpire de chacune des notes de musique qui s'échappe dans l'air...

dimanche 28 février 2010

Elles

Elle a une technique d'assortiment de chaussettes exceptionnelle et vous embarque dans des histoires musicales qui sont autant de voyages.
Elle a une énergie incroyable et un rire qui envahit la pièce sans laisser une seule parcelle de terrain libre à la morosité.
Elle est là toujours là, généreuse, attentive aux autres.
Elle s'embarque dans des histoires abracadabrantesques, j'aime son extravagance et son grain de folie.
Elle a un humour qui ne s'émousse guère avec les années et qui accompagne étonnamment bien ses tendresses de maman.
Elle a l'art et la manière de me titiller, de poser la question que personne d'autre qu'elle ne posera, d'être incroyablement présente tout en étant à des centaines de kilomètres.
Elle est accueillante, attentionnée, touchante par ses doutes et sa manière d'être.
Et enfin elle... Je n'en dirai rien, je préfère le vivre...

vendredi 12 février 2010

Tout se paie. On essaie de s'en sortir, de se protéger parce qu'on s'en est pris plein le gueule. Et en fait, on a tout faux. Le premier réflexe quand on a souffert, c'est de se planquer, de ne plus permettre aux autres de vous atteindre, parce qu'on ne veut plus prendre le risque de revivre ça.
Alors on garde bien ses distances en toutes occasions, on évite de montrer que l'on est touché, que l'autre pourrait vous atteindre de quelque manière que ce soit...
Sauf que c'est naze, parce que l'autre, il a besoin de savoir qu'il compte. C'est humain, on a tous besoin de savoir que l'on compte pour l'autre ; et à un moment donné, il faut bien se rendre compte que ça marche dans les deux sens.
C'est illusoire de croire que cachée derrière les murs épais de sa forteresse, on parviendra à vivre réellement. Bon ça veut dire qu'il faut se retrousser les manches alors et péter ces foutus murs ou du moins les fissurer davantage...
Un chantier en cours...

mercredi 3 février 2010

Je sais qu'elle n'aime pas les soupes moulinées contrairement à moi. Qu'elle s'habille comme une gisquette quand il fait un temps à ne pas mettre un chat dehors ; chat qu'elle n'hésiterait pas une seconde à coller dehors par le temps susdit parce qu'elle n'aime pas trop ces adorables bébêtes !
Et je sais que j'ai envie d'en savoir plus, de passer du temps avec elle, de la découvrir...
Bientôt...

mardi 26 janvier 2010

tranquillité d'esprit

Plus envie de me prendre la tête, plus de questionnements sans fin, de remises en cause constantes.
Vivre les choses simplement, tranquillement.
Je ne laisserai plus personne attenter à ma tranquillité d'esprit. Je veux juste profiter des petits instants de joie qui me sont donnés, des échanges dans les éclats de rire et les sourires, des instants présents tout simplement. J'ai passé trop de temps à regarder derrière moi, à regretter, à me demander comment les choses auraient pu être, j'ai perdu trop de temps à me perdre dans l'obscurité. Mes errements passés, je n'en veux plus.
Je me le dois à moi parce que s'il y a un prix à payer, je l'ai déjà fait. Je le leur dois à eux qui, s'ils étaient encore là, seraient avides du moindre rayon de soleil, de la moindre étincelle de vie.
Ils ne flottent plus dans mon esprit comme des fantômes du passé mais sont mes guides pour retrouver la paix ; ils ne sont plus des poids mais des moteurs.
Cela m'a pris du temps, de l'énergie, mais aujourd'hui, je sais ce que je veux et surtout ce dont je ne veux plus...

jeudi 21 janvier 2010

à fleur de peau


Atteinte irraisonnée du moindre mot, du moindre geste,
Une seconde et c'est la vrille...
État dangereux et dérangeant,
L'âme comme à vif exposée à la moindre peccadille,
Le cœur sans l'asile de sa cuirasse...

dimanche 17 janvier 2010

Echanges


Hier, c'était de nouveau une soirée cirque. Je crois que je vais finir par devenir adepte et oublier la fameuse Zaza qui m'avait tant traumatisée !
C'était magique, réellement féérique... pas tout le spectacle bien sûr mais à certains moments, je me suis sentie transportée, notamment la fin quand cet homme seul, se lève, tremblant, sous une averse de neige, fine, translucide...
C'est ma sœur qui m'a donné envie de dépasser ces a priori que je pouvais avoir et m'a permis de découvrir à nouveau le cirque. C'est elle aussi qui me traine à ces spectacles de danse qui au final m'enchantent eux aussi ; en échange, je la traine voir de l'opéra ( par contre, je ne suis pas certaine qu'elle apprécie, la dernière fois elle s'est endormie à la fin du premier acte...) C'est une amie qui m'a fait redécouvrir le plaisir des concerts et encore une autre avec qui je partage ma passion du cinéma ; c'en est encore une autre qui m'a fait découvrir cette chanteuse totalement barrée qui ne porte pas de chaussures ; d'ailleurs, je crois qu'elle veut m'initier au slow mais là, elle va avoir du boulot avant de réussir à me convaincre ;-)
Échanges et découvertes, moments partagés, j'aime vraiment ça ;-)

samedi 16 janvier 2010

incompréhensions


Parfois, lorsqu'on essaie de communiquer avec quelqu'un, on se heurte à un cuisant échec. On ne se comprend pas et plus on s'explique, moins on se comprend. Pourtant, on parle la même langue, on utilise les mêmes mots, la même grammaire, la même syntaxe. Mais rien n'y fait, le message que l'on voudrait faire passer ne passe pas et l'on ne comprend pas plus ce que l'autre en face veut nous dire.
J'aimerais bien comprendre pourquoi, j'aimerais pouvoir éviter ces discussions stériles puisqu'elles ne sont qu'incompréhensions et qu'elles mènent droit dans le mur. Parce qu'en général, ça a un peu tendance à s'enliser ce genre d'échanges, ben oui on voudrait tellement être comprise par l'autre ! Oui mais, c'est bien le nœud du problème, le message ne passe pas !
Et pourtant non... A chaque fois c'est pareil, je me laisse embarquer...
Cette fois-ci, je me suis fait peur... Qui a dit que l'on apprenait de ses erreurs ?
J'ai cru perdre ma meilleure amie, quelqu'un que je connais pourtant très bien, quelqu'un qui me connait parfois mieux que moi-même. C'était comme un mur dressé entre nous.
Bon, je lève le suspense de suite, vu qu'elle me supporte depuis près de vingt ans, ça n'est sans doute pas un échange animé qui devrait nous séparer !! Au final tout s'est arrangé mais je m'interroge... Pourquoi, cela se passe-t-il comme ça ? Comment faire pour faire passer à l'autre le fond de sa pensée sans qu'il y lise tout autre chose... Si y'a des soluces dans l'assistance, je suis preneuse ;-)

lundi 11 janvier 2010

Du mieux

ça m'agace de le reconnaître mais y'a du mieux !! J'ai entendu pendant si longtemps, tout le monde me sortir autour de moi " tu verras, laisse le temps faire..." et moi je pensais, qu'est-ce qu'ils en savent tous ?!?
Sauf, que tous avaient raison, et même si je déteste plus que tout avoir tort et que ça me fait mal de le dire, ben ils ne se sont pas trompés ces "cons-là" !!
Presque sans que je m'en rende compte, je pense de moins en moins à elle, j'ai traversé la période des mauvais souvenirs avec moins de difficulté que ce à quoi je m'attendais, je recommence à faire mon boulot avec plaisir, à avoir envie de partager de bons moments avec mes nains de jardin...
Le cynisme reste de mise et je ne compte pas malgré tout, piquer au sud du département, son optimisme légendaire !!! (je tiens absoooooolument à gouter au gâteau aux mille couleurs). Et puis d'ailleurs, ça me va bien à moi, d'être celle qui cherche la petite bête, j'aime bien mon pessimisme, lui et moi, on se connait bien, on s'est apprivoisé depuis de longues années, on est de vieux amis ;-)
Reste que la méfiance est de mise, j'espère ne pas être au sommet d'une de ces montagnes russes qui m'ont pourri l'existence à contempler un beau paysage avant de filer dans une chute vertigineuse...

dimanche 3 janvier 2010

cynisme de la nouvelle année !

Ma boîte mail se remplit depuis deux jours de messages de bonne année, et puis y'a les textos aussi. Ben quoi on change juste de mois et numéro d'année et ça, ce n'est pas une bonne nouvelle, je vais encore me planter tous les jours en écrivant la date au tableau !!
Sinon, oui le mois de janvier donne à tous l'impression d'un nouveau départ, comme si on oubliait tout le reste et qu'on pouvait repartir à zéro. Mon cynisme m'amène penser que c'est une illusion. Oui, mais...
C'est vrai que c'est l'occasion de faire un bilan et ce n'est pas forcément une mauvaise chose ; prendre le temps de jeter un regard en arrière et se dire qu'il est temps de passer à autre chose ou de concrétiser de nouveaux projets. Alors ce matin, je vais laisser mon cynisme de côté (de toutes façons on est dimanche alors j'ai le droit!) et faire un bilan positif de l'année écoulée. L'année dernière avec mes amies les quiches, on s'était dit que 2009 ce serait l'année de la meuf. Pour le coup, je crois que c'est râpé, mais ça aura été pour moi, l'année des rencontres. Il y a aujourd'hui dans mon univers plein de nouvelles têtes, des personnes qui me font découvrir leur univers, leurs passions, et me permettent de m'enrichir tous les jours. Mon cynisme aura beau revenir au galop et se rappeler à moi, je sais que cette richesse là est bien plus précieuse que tout autre chose.
Si je dois garder quelque chose de 2009 ce sera ça et je me souhaite de continuer à faire de belles rencontres et à m'enrichir. Alors même si je n'aime pas les traditions, pour une fois, je vais faire exception et m'y plier en vous le souhaitant à tous aussi.