mardi 23 mars 2010

relativité


Ouf, je suis tranquille pour trois ans, mon inspection est enfin passée !! Quant au résultat, je n'en sais fichtre rien... Il y a quelques années ce regard sur mon travail m'importait beaucoup et aujourd'hui, j'en suis moi-même la première étonnée, peu importe le résultat au final, mon école me plait, l'équipe est chaleureuse et soudée et c'est bien là l'essentiel. Ma vie me plait, je n'ai sans doute pas trouvé ce que je cherchais et c'est sûrement une quête de l'impossible. Pourtant, j'ai trouvé un certain équilibre, la capacité d'apprécier ce que j'ai, ce que je vis, sans me torturer continuellement. Je ne changerai pas au fond, je resterai sur mes gardes avec mes meilleurs amis pessimisme et cynisme mais ils ont rencontré un troisième depuis peu : relativité. On dit que trois ça ne fonctionne pas trop, mais ces trois là s'entendent plutôt bien en fait.

jeudi 18 mars 2010

cicatrices


Il y a des cicatrices qui sont l'occasion de raconter des anecdotes rigolotes, comme le jour où avec mes deux mains gauches, j'ai réussi à faire tomber le massicot sur ma main au lieu du tas de feuilles que j'escomptais découper. Il y a des cicatrices qui sont l'occasion de se remémorer des moments émouvants comme celle de mon appendicite et cette visite de ma tante à l'hôpital, son cadeau, le premier tome de "la petite maison dans la prairie", son sourire, sa tendresse. Il y a les cicatrices invisibles, celles du cœur, de la chair... Celles qui vous ont fait grandir bien malgré vous, celles qui vous ont obligés à vous dépasser, à donner le meilleur de vous-même. Des blessures qui n'en sont plus, des traces qui sont là juste pour se rappeler, ne pas oublier et continuer à avancer.
Et il y a des cicatrices fraîches, à peine guéries... Celles dont on n'est pas encore capable de tirer des enseignements, celles qui tiraillent encore l'âme. La souffrance n'est plus vraiment d'actualité et pourtant, elle se rappelle encore à nous par vagues, elle bride les envies, elle accentue les peurs...

dimanche 14 mars 2010

Le titi rose s'est envolé par le rail, la fille cachée d'Alzheimer et l'encoigneuse de couette aussi... Tout à coup, la maison est bien vide après ce weekend de rires, de notes de musique, de débats philosophico-bretons, d'attaques perfides, d'alliances et de stratégies;-) L'heure est venue de replonger le nez dans les cahiers et de se remettre au travail. Décidément, je n'aime pas le dimanche et encore moins les dimanches sans toi...

mardi 9 mars 2010

inspection...




Voilà, je rentre de vacances et BOUM ! ça me tombe dessus comme une armoire normande, je me fais inspecter. Bon ça n'est pas un drame en soi, je bosse, je crois que je ne fais pas trop mal mon boulot et je me suis bien intégrée dans ma nouvelle école.
Sauf que...
J'ai un souci existentiel avec mon cahier-journal... Cela ne va sans doute rien vous dire mais en gros c'est un journal de bord où vous notez ce que vous prévoyez de faire dans la journée et vos objectifs.
Ouais mais déjà, je ne supporte pas d'écrire ce que je prévois de faire, ça me bloque.
C'est marrant ça faisait le même effet à ma mère et elle ne le tenait pas plus que moi aujourd'hui... Et si je dis à ma gentille inspectrice que c'est génétique, que je n'arrive vraiment pas à m'y plier, sera-t-elle compatissante ???
C'était bien tenté mais je ne crois pas... En plus cette année, j'ai une excuse supplémentaire parce que comme je suis dépendante de mes huit autres collègues et que parfois, ils m'annoncent genre 30 secondes avant la séance ce que je dois faire, c'est dur dur de tenir ce foutu journal de bord !!!
Au moins j'aurais une excuse pour ne pas alimenter régulièrement ce blog pendant le mois de mars...
Mais inspection ou pas, elle vient tout au bout du bout du monde ce weekend et le cahier-journal il peut bien se brosser, j'ai mieux à faire ;-)

vendredi 5 mars 2010

Exceptionnel



Je les ai vus il y a quelques semaines, je n'avais pas pris le temps d'en parler mais je répare aujourd'hui cet oubli. Elle, est magistrale, son violon parait vivant entre ses mains, joue les contrastes avec sa robe de soirée si sage et ses pieds nus. Lui communique sa passion, est expressif à un point... Eux deux forment un couple improbable mais animé par une passion commune qui transpire de chacune des notes de musique qui s'échappe dans l'air...