vendredi 21 mai 2010

Elle vient... La semaine prochaine... Et j'ai envie de lui faire connaître ceux qui comptent pour moi, et surtout mes deux naines. Seulement voilà, ces deux adorables gamines qui sont si importantes pour moi ne savent pas... Les coming-out n'ont jamais été si compliqués que ça pour moi mais là, ça n'est pas pareil... J'ai beau me dire qu'elles m'aiment comme je suis et pour ce que je suis, j'ai un peu peur. Le regard des autres je m'en fous mais le leur non. Oui, je sais, elles sont sympas, elles sont élevées dans le respect des autres, dans la tolérance... Leur mère leur a déjà parlé de l'homosexualité et moi aussi, et leurs réactions ont toujours été positives, pleines de tolérance. Mais je sais aussi ce qu'est une cour d'école et à quel point la différence quelle qu'elle soit n'est pas simple, peu importe ce qu'on entend à la maison, ça ne fait pas toujours le poids face au regard des autres, face à cette envie d'être comme tout le monde et que son entourage ne déroge pas à la règle. Je sais que l'affection et l'amour font beaucoup dans l'acceptation de l'autre et il y en a énormément entre nous.
C'est une partie de moi qu'elles ne connaissent pas, et j'espère que leur regard si plein d'amour et de tendresse ne changera pas.

lundi 17 mai 2010

parenthèse



Je suis et je revendique mon statut de cynik obtenue de haute lutte depuis ces quelques mois passés sur la blogosphère, ça c'est dit (juste au cas où...) !
Mais bon je vais faire une parenthèse aujourd'hui, d'abord parce que j'en ai envie et puis de toutes façons c'est mon blog alors j'y fais ce que je veux (avec mes cheveux et parce que je le vaux bien!)
Tout ça parce que je ne vais pas me plaindre et ne dire que des trucs gentils après mon super weekend à Bruxelles. D'abord Bruxelles c'est beau, il y a des musées où tu perds ta copine mais à part ça, ils valent le coup d'œil. Pour les frites, j'en ai goûtées, elles n'étaient pas aussi bonnes que celles de môman mais bon ça n'était pas une friterie non plus alors...
Et puis, je n'y suis pas allée par hasard à Bruxelles, j'y allais avec une copine qui faisait un concert dans un bar et pour la gaypride évidemment. Le concert était top (bon c'était une cops à moi qui jouait alors normal, mes cops elles sont formidables bien sûr!!) et j'ai même eu droit à une spéciale dédicace. J'étais toute émue : eh oui, cynik certes mais parfois (pas souvent nonmého), je peux avoir la larme à l'œil comme tout le monde. Bref, après cette soirée très sympa, le lendemain c'était jour de fierté. Hormis, le côté festif et revendicatif, je dois avouer que c'est bien agréable de pouvoir tenir la main de son "Elle" sans se poser de question, de se sentir bien tout simplement, de n'appréhender d'aucune manière le regard de l'autre parce que ce jour-là le regard il est plutôt bienveillant (les cons doivent se terrer chez eux j'imagine...)
Bref, je ne parlerai pas de môman qui me fait une crise digne d'un gamin de 5 ans, de mon taf qui est un peu compliqué ces derniers temps, de mes questions existentielles qui n'ont pas disparu pour autant... Là tout de suite, je m'en tape, j'ai passé un super weekend ;-)
Ceci dit, ça n'est qu'une parenthèse dont je profite, parce que je me connais et que je sais que le naturel revient vite, voire même au galop !!

dimanche 9 mai 2010

sensation

Parfois y'a une drôle de sensation qui me prend comme ça, je ne sais d'où ça vient ni pourquoi mais elle est là... Le doute m'envahit sur tout et n'importe quoi, mes relations avec les autres, ma vie, mes choix, le couleur de mon tee-shirt du jour... les questions s'amoncellent, les réponses ne viennent pas et je suis là au milieu de ce tourbillon de pensées que je suis totalement incapable de maîtriser.
Quand c'est comme ça, je me retrouve comme une imbécile au milieu des autres à ne savoir que faire de moi. C'était le cas hier, anniversaire sympa, plein d'amis et moi au milieu d'eux posée tel un pot de fleurs. Enfin posée, je suis allée de l'un à l'autre, j'ai plaisanté mais sans jamais vraiment me sentir à ma place, en ayant constamment l'impression d'être de trop... Et finalement, au moment de partir, je me suis rendue compte que je n'aspirais qu'à une chose, revenir dans mon cocon et me retrouver seule... Et pourtant, je les aime bien tous ces gens, j'avais hâte de les revoir...
Et ben non, c'était un jour sans envie, sans but, avec cette sensation prégnante et désagréable de ne pas être à ma place et surtout de ne plus savoir où elle était ma place...

dimanche 2 mai 2010

un barbier déjanté

D'abord, je plante le décor, ça tombe bien y'en a pas ! Juste l'orchestre qui occupe toute la scène. Ah bon, mais les chanteurs ? Où vont-ils se placer ? On verra bien. Oui, mais quand même, les musiciens, ils sont bizarrement vêtus, genre des fringues colorées, excentriques, des chapeaux délirants, moi je m'attendais plus à du noir, du costume et de la robe, enfin genre opéra quoi. Mais j'ai compris que ça allait être légèrement différent quand j'ai vu le chef d'orchestre arriver sur un skate-board !!!
Toute la représentation était à l'instar de ce début, de l'humour, une complicité incroyable entre le chef, les musiciens, les chanteurs, et le public, une représentation inoubliable non seulement par la qualité de l'interprétation mais par l'originalité, le côté déjanté, passionné de tous ces musiciens. Ils ont du bonheur à jouer ensemble et ça se ressent.
Au bout du compte, on sort de là saisi aux tripes, enthousiaste, on a une pêche d'enfer. C'était le Barbier de Séville par l'ensemble Matheus, c'était vendredi soir, c'était un moment qui restera gravé dans ma mémoire.

samedi 1 mai 2010

Elle est passée par ici...elle repassera par là...

Inutile de déranger le colonel Moutarde et Miss Marple ou de lancer un avis de recherche à Jack Malone, la Cynik alias la maîtresse n'a pas disparu ;-)(ne vous réjouissez pas trop vite!!!)
J'aurais bien aimé tomber dans un fossé lozérien et être sauvée par une charmante bergère cévenole comme ça a été suggéré par-delà l'Atlantique, j'aurais aimé jouer les prolongations auprès de mademoiselle Rose, faire l'école buissonnière et oublier de rentrer de vacances, et ben non...
Plus prosaïquement, la cynik a revêtu non pas son habit de lumière mais celui de tata gâteau. Du coup au programme, taxi pour les cours d'équitation et de cirque, pizzeria, ciné, piscine, foot, câlins à gogo, train électrique, goûters gargantuesques et j'en passe. C'est que ça prend du temps les nains de jardin !! Et de l'énergie aussi...
Sans compter le filleul à qui il a fallu rendre une petite visite quand même, il grandit tellement vite ce petit con, que trois semaines sans le voir et je rate plein de trucs. Bref, entre ça et des vacances chargées, j'ai un peu délaissé mon blog mais je prépare un article qui devrait plaire à la Symphonik ;-)
Au fait maintenant que j'y pense, on devait pas se faire une virée en kayak, colonel Moutarde ?!?!