vendredi 12 février 2010

Tout se paie. On essaie de s'en sortir, de se protéger parce qu'on s'en est pris plein le gueule. Et en fait, on a tout faux. Le premier réflexe quand on a souffert, c'est de se planquer, de ne plus permettre aux autres de vous atteindre, parce qu'on ne veut plus prendre le risque de revivre ça.
Alors on garde bien ses distances en toutes occasions, on évite de montrer que l'on est touché, que l'autre pourrait vous atteindre de quelque manière que ce soit...
Sauf que c'est naze, parce que l'autre, il a besoin de savoir qu'il compte. C'est humain, on a tous besoin de savoir que l'on compte pour l'autre ; et à un moment donné, il faut bien se rendre compte que ça marche dans les deux sens.
C'est illusoire de croire que cachée derrière les murs épais de sa forteresse, on parviendra à vivre réellement. Bon ça veut dire qu'il faut se retrousser les manches alors et péter ces foutus murs ou du moins les fissurer davantage...
Un chantier en cours...

4 commentaires:

  1. C'est un beau chantier. Et puis j'aime beaucoup ce post. Et puis les plus belles émotions sont celles que l'on partage. Même une peinture qu'on a hésité à exposer aux yeux des autres, même un rire qui perd vite de son entrain sans écho.
    Et puis si le chantier a du mal avancer, j't'emmène dans l'elfikomobile et on se racontera tout ça dans des endroits qui n'existent pas ;o)

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  2. C’est amusant .... mon chantier a moi est en train de se terminer ... ou de commencer .. enfin je ne sais plus trop .. C’est peut-etre cela le concept de « chantier » .. toujours en travaux ou plutot toujours en retouche ... comme une peinture.

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  3. Prendre la truelle, construire des fondations solides et voir ce qui sortira de terre... C'est parfois inconfortable un chantier perpétuel mais c'est une belle façon d'avancer et de grandir...

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