samedi 28 novembre 2009

cynisme du samedi soir

"Tu mérites d'être heureuse", c'est ce que m'a dit mon ex, c'est aussi ce qu'une cops m'a dit il y a quelques jours. C'est plutôt gentil, ça part d'une bonne intention mais ce genre de propos a le don de m'énerver... Parce que ça voudrait dire que la galère, la souffrance, le malheur ça se mérite aussi ? Tu te conduis bien donc tu as le droit à ton pourcentage de bonheur ; et si ce n'est pas le cas, t'inquiète pas un jour ou l'autre la roue tournera et tu paieras pour tes mauvaises actions. C'est un peu manichéen et angélique comme façon de voir...
C'est surtout hypocrite de dire ça, parce que quand tu le dis, quelque part il y a une part de culpabilité de voir que tu t'en sors bien mais pas l'autre alors il faut bien le réconforter en lui disant mais si, toi aussi ça t'arrivera, c'est forcé t'es quelqu'un de bien, tu le mérites !!
Pour reprendre les propos d'une autre cops, j'ai une théorie là-dessus ;-) Je crois qu'il y a des gens qui ne sont pas faits pour être heureux, des gens qui sont incapables de voir ce qu'ils ont ou alors qui sont incapables de saisir leur chance lorsqu'elle leur passe sous le nez... je crois que le bonheur, ça s'apprivoise, ça s'approche à petits pas, ça demande beaucoup de patience et de volonté...
Et je crois fondamentalement que ça n'est pas mon truc, pas assez patiente, pas assez dans le monde, pas assez confiante en moi, pour croire que ça puisse m'arriver. D'ailleurs, je ne cherche pas, j'ai renoncé, je laisse tomber... J'ai cru toucher les étoiles, j'ai saisi ma chance au vol et je me suis ramassée ; je devais le mériter ça aussi, non ? je paie peut-être les pots cassés de mes mauvaises actions dans une vie antérieure ? je n'en sais rien et puis au fond on s'en fout hein ?

égocentrisme en pot

Arg, pas d'idées d'article, rien, nada, le vide absolu... En même temps, on ne peut pas dire que je mène une vie trépidante qui fournirait matière à de longs et détaillés articles sur le déroulement de mes journées hein. Malgré tout, j'ai repris le chemin des écoliers : heureusement que ça n'était que pour deux jours parce que je me suis trainée telle une pauvre loque terrassée par la grippe. Alors pour la vie trépidante, on repassera une autre fois parce qu'à 17H00, ça y est c'est fini, il n'y a plus personne et je n'aspire qu'à retourner bien au chaud dans le cocon que j'ai pourtant honni pendant huit jours. Ah les filles et leurs éternelles contradictions !
Bon j'ai quand même eu mon petit effet au retour, j'étais la reine du jour, la cible de toutes les attentions : " aloooors t'as eu la A ?!? " Et là déception, le soufflet est retombé bien vite. je n'ai même pas pu me faire mousser un tout petit peu, puisque je ne sais pas quel virus m'a perfidement attaquée. Mais bon, ils étaient quand même contents de mon retour mes collègues et ça m'a fait chaud au cœur de voir que quand je n'y étais pas pour râler, me moquer d'eux et les em....., ça leur manquait un petit peu quand même.
Et oui, ces temps-ci, à défaut d'autre chose, je cultive mon égocentrisme et ça fait du bien !!

mardi 24 novembre 2009



Dernier jour de quarantaine, j'ai garé le vélo et je me suis occupée l'esprit ;-)

dimanche 22 novembre 2009

arrêt sur image


Pause, arrêt sur image... Le temps paraît comme suspendu... Nul retour en arrière possible, le deuil est fait, les souvenirs sont derrière... Mais pour autant, l'avenir reste inenvisageable, abstrait... C'est une sensation étonnante d'être en-dehors de tout, de regarder les choses de loin comme si elles ne me concernaient pas vraiment, mon âme reste extérieure à tout ça, je suis le témoin d'une vie qui n'est plus la mienne, j'y assiste telle une spectatrice, attendant de savoir ce qui va se passer dans le prochain épisode sans réellement être passionnée par l'histoire de l'héroïne. Peu importe hier, peu importe demain, je suis aux abonnées absentes...

vendredi 20 novembre 2009


Je regarde par la fenêtre, il pleut sans discontinuer depuis cette nuit. Trois jours enfermée ici et je suis au bord du pétage de plomb... Je voudrais pouvoir me transporter à quelques kilomètres, là où on est au bout du bout, me prendre quelques bons embruns et quelques bonnes rafales de vent... Une bonne tempête purificatrice de l'esprit et de l'humeur...
Dommage, c'est contre indiqué en cas de grippe...

jeudi 19 novembre 2009

et après ?

Le message sur le miroir est effacé, les traces s'estompent, la douleur aussi... mais certaines marques semblent indélébiles. Est-ce possible de faire confiance après ? De se livrer réellement ? Et surtout de ne pas faire mal parce qu'on a été si blessé qu'on refuse de se laisser aller ?
Ce doit être la fièvre qui me fait délirer, je ferai mieux de retourner comater dans mon lit plutôt que de me poser des questions qui n'ont pas de réponse.

lundi 16 novembre 2009

des petits cailloux


Parce que j'aime cette photo, parce qu'elle me rappelle des moments partagés, parce que nous sommes tous des empilements de petits cailloux, parce que c'est si beau quand l'équilibre est là, parce que j'espère que ça fera plaisir à une voisine de blog ;-)

dimanche 15 novembre 2009

Enrichir son univers, découvrir et se découvrir, rencontrer, se lier... en deux années, mon univers s'est totalement transformé. Si je repense à celle que j'étais il y a deux ans, je ne la reconnais plus vraiment. Évidemment, le sombre a envahi mon univers, l'optimisme un peu naïf qui m'habitait jusque là a disparu. Mais avec le sombre est venu la lumière, la révélation d'une autre vie, d'autres aspirations, de nouveaux chemins. Faut-il forcément traverser des épreuves pour se rendre compte de l'intensité que la vie peut prendre parfois ? Faut-il perdre ce qu'on a de plus cher pour se rendre compte de ce qu'on avait ? Je voudrais pouvoir continuer à avancer, à découvrir, mais je voudrais le faire sans souffrance, sous anesthésie... C'est utopique, il y a un prix à payer pour ressentir, pour avoir ce sentiment intense d'être ; il me semble parfois trop élevé mais pour rien au monde je ne voudrais revenir sur mes pas...

jeudi 12 novembre 2009

du lourd

Attention, comme il y a une première place à un concours, j'attaque tout de suite par du lourd, du très lourd !! Le must du kitsh des années 80. Admirez les tenues magnifiques, la qualité du jeu des acteurs (spécialement les échanges de regards), les bottines de la mort qui tue et les franges accrochées au guidon !!

mercredi 11 novembre 2009

mots


La source des mots s'est tarie, pas celle des maux. Ces quelques lettres associées les unes aux autres qui se doivent d'exprimer le plus profond de nous. J'ai perdu confiance dans la force de mes mots. J'ai couché sur le papier les mots les plus forts, ceux qui me permettaient de traduire mes pensées les plus profondes, ceux qui représentaient ce que je suis. Et ceux où j'avais mis le plus de moi-même ont manqué de force, ils m'ont fait défaut au moment où j'avais le plus besoin d'eux. Aujourd'hui, les mots manquent de sens, ils ne sont plus que le reflet du vide que je ressens....

mardi 3 novembre 2009

la rechute

J'ai parlé d'elle, j'évitais de le faire depuis quelques temps... Je m'empêchais de penser à l'évidence que je voulais nier, elle est toujours là dans ma tête. Elle y est tout le temps... Ce week-end, j'ai entendu parler d'elle par une autre, les mots étaient horribles, plein de haine et de rancune... Je me suis sentie blessée par ces mots, comme si c'était une part de moi qu'on attaquait à travers elle.
J'ai pourtant dit que je voulais la détester mais non, ce n'est pas ce que je souhaite. Même si je le voulais je n'y arriverai pas, mais je ne veux pas entendre ce genre de mots dans ma bouche, je ne veux pas avoir ce genre de pensées dans ma tête... C'est trop moche et tellement éloigné de ce que nous avons partagé.
C'est injuste ; elle dit que c'est parce qu'on ne s'est pas rencontrée au bon moment et moi je voudrais lui répondre que ce n'est pas une question de moment, mais de sentiments et de personnes et que là, il n'y avait pas d'erreur...

lundi 2 novembre 2009

conflit

Je n'aime pas les conflits... Je les évite, en fait je fais toujours tout pour éviter les conflits. Ce n'est pas que je ne veux pas dire ce que je pense mais j'ai toujours peur que dans une situation de conflit, certains mots m'échappent, des choses que je ne voudrais pas réellement dire mais qui sortiraient bien malgré moi et qui risqueraient de blesser l'autre. Même si je n'apprécie pas plus que ça l'autre en fait, je n'aime pas blesser les gens, quels qu'ils soient...
Seulement parfois, on se retrouve placé bien malgré soi dans des situations de conflit larvé, à devoir faire face à des attaques, des allusions... Je me suis tue, j'ai laissé passer... Je ne le regrette pas, je ne l'ai pas fait que pour moi. Pourtant, j'aurais aimé exploser et partir en claquant la porte. Et là, il me reste un petit goût amer...