mardi 29 juin 2010

26 juin

Ce soir, je lisais les blogs et j'y ai lu de nombreux articles sur la guêpe raide comme l'appelle ma voisine de l'ouest.
ça m'a donné envie de donner ma vision à moi de cette journée. Paris je n'y étais pas précisément pour la marche mais pour profiter du cadeau d'anniversaire que ma chère et tendre m'avait offert. Comme c'est l'occasion qui fait le larron, l'après-midi nous avons profité d'être là pour marcher avec tous les autres. Tout était réuni pour passer un moment agréable, le soleil, la couleur, la joie, la bonne humeur, pouvoir tenir sa copine dans les bras sans se préoccuper du regard de l'autre et défendre nos convictions tous ensemble. Nous avons regardé passer les chars, les gens... Jusqu'à cette scène que je ne décrirai pas, parce que ça ne vaut pas la peine de décrire un comportement aussi obscène. Le plus choquant, le plus obscène, ça n'était pas ces deux provocateurs à l'extrême, c'était l'attroupement de gens hilares, photographiant tout azimut qui s'est formé immédiatement autour d'eux. Je me suis demandée dans quelle mesure cette image allait dans le sens de nos revendications, du droit à l'égalité que nous étions toutes et tous censés défendre samedi après-midi. La question n'était que théorique, je sais bien ce que cette image contribue à véhiculer. Je voudrais comme nous tous que lorsque je tiens la main de ma copine, on ne voit rien d'autre qu'un couple comme un autre, à qui on accorde les mêmes droits qu'à tout autre couple. Cette scène n'allait pas dans le sens de ce combat, elle donne du grain à moudre à tous celles et ceux qui ne nous voient que comme des êtres devant cacher une différence inacceptable.
Je ne me sens pas concernée par cette mascarade, je ne me sens pas solidaire de ce genre de comportement que je ne juge pas, mais qui doit rester de l'ordre de la sphère privée.
Nous avons quitté la marche et sommes allées assister à notre opéra en nous tenant la main, pour moi c'était ça la visibilité, se conduire comme tout un chacun parmi les autres, fière de vivre ce que je vis.

jeudi 17 juin 2010

mon amie Lisbeth



Ce midi, je rentrais nonchalamment chez moi quand... Enfin, pas si nonchalamment que ça, parce que pour tout dire, j'ai ouvert les yeux à 8H30 pour commencer à 8H50, je suis donc partie au triple galop, sans faire lit, vaisselle, ni ranger moult bricoles traînassant dans mon antre. Du coup, je suis rentrée vite fait ce midi pour remédier à tout ça et contenter mon côté « chaque-chose-à-sa-place-sinon-ça-va-pas" : oui je sais, je suis psycho rigide quoi !! Bref, rien à voir avec ce qui précédait, je m'égare...

Donc je rentre et je prends mon courrier, quand soudain, j'aperçois, dans ma boîte une tête surmontée d'une choucroute grise. Là, j'ai failli péter ma pile. En bonne amatrice de polars qui se respecte, j'imaginais déjà Greesom recherchant des traces d'ADN dans ma boîte aux lettres pour confondre le facteur qui avait trucidé sa vieille tante afin de la dépouiller de son ticket de loto gagnant.

Que nenni, mon imagination débordante m'avait joué un tour !!

En fait ça n'était d'une carte postale représentant notre bonne vieille Lisbeth d'Angleterre. Je me suis bien doutée qu'il s'agissait d'un coup fomenté par les deux fucking queens pendant leur périple londonien ; sympa me suis-je dit jusqu'au moment où je lus la missive me priant instamment d'orner mon salon de la dite tête !!

Bigre, quel dilemme !!! Une tête couronnée dans mon salon ça pourrait faire classe mais faut avouer qu'elle jure un tantinet avec le reste de la décoration !! Si encore la chevelure était quelque peu orangée, voir jaune ou verte mais non ! La Lisbeth fait dans la chevelure classique, permanenté et argentée. Donc depuis, je déplace Lisbeth pour trouver l'emplacement le plus adéquat pour son altesse et c'est pas facile ! En plus se faire accueillir par Lisbeth et son sourire crispé à chaque fois que j'entre dans mon salon, c'est moitié flippant quand même...

Au fait les filles, merci pour votre carte postale, elle m'a fait vachement plaisir ;-)

mardi 15 juin 2010

en rade...


Avec ce que j'écris en ce moment sur mon blog, ça ne changera pas grand chose c'est certain mais bon... ma connexion est en rade, du coup mon blog aussi...

jeudi 10 juin 2010

message perso

Alors elles sont passées où les English ? Sont-elles tombées dans the Channel ? Ont-elles décidé de s'installer à Portobello ? Ont-elles marqué une préférence pour le fog anglais à notre bonne vieille pluie bretonne ? Que de questions en suspens...
Au fait, colonel moutarde, je tiens absolument à cette virée en kayak, ne serait-ce que pour admirer la dextérité avec laquelle la blogueuse de l'est breton manie la pagaie ;-)

jeudi 3 juin 2010

Fuite en avant

Je m'étourdis de projets, de sorties, d'activités et j'ai parfois l'impression que c'est une sorte de fuite en avant. Pour ne pas regarder en arrière, pour ne pas penser à ce qui m'attend et qui me fait peur. Parce que parfois, comme ce soir lorsque je me retrouve face à moi même, les mots sont coincés... Les doutes, les peurs, les joies aussi... Je me sens perdue et c'est là que je prends conscience... je n'ai pas encore trouvé qui je suis...

mercredi 2 juin 2010

dans un verre d'eau...

Purée y'a des jours où tous ces papiers, ces formalités me bouffent la vie !!! J'y passe mon après-midi alors qu'un grand soleil brille au-dehors et que je rêve d'une sieste au creux d'une dune balayée par le vent. Au lieu de ça, impôts, tri des papiers, passeport, comptes, tout ce que je déteste !! Oui c'est vrai que certains trucs traînent depuis un moment déjà et que si cela me prend autant de temps, c'est bien de ma faute ; c'est vrai aussi qu'il y a pire que les formalités, quand celle-ci sont annonciatrices de vacances, de voyage et de moment partagés ; sauf que... ça me gave, ça m'ennuie, c'est long et fastidieux et voilà j'en ai marre !!!
La pause pleurs et grognements étant terminée (ça fait du bien!!), j'y retourne de ce pas...