mardi 29 juin 2010

26 juin

Ce soir, je lisais les blogs et j'y ai lu de nombreux articles sur la guêpe raide comme l'appelle ma voisine de l'ouest.
ça m'a donné envie de donner ma vision à moi de cette journée. Paris je n'y étais pas précisément pour la marche mais pour profiter du cadeau d'anniversaire que ma chère et tendre m'avait offert. Comme c'est l'occasion qui fait le larron, l'après-midi nous avons profité d'être là pour marcher avec tous les autres. Tout était réuni pour passer un moment agréable, le soleil, la couleur, la joie, la bonne humeur, pouvoir tenir sa copine dans les bras sans se préoccuper du regard de l'autre et défendre nos convictions tous ensemble. Nous avons regardé passer les chars, les gens... Jusqu'à cette scène que je ne décrirai pas, parce que ça ne vaut pas la peine de décrire un comportement aussi obscène. Le plus choquant, le plus obscène, ça n'était pas ces deux provocateurs à l'extrême, c'était l'attroupement de gens hilares, photographiant tout azimut qui s'est formé immédiatement autour d'eux. Je me suis demandée dans quelle mesure cette image allait dans le sens de nos revendications, du droit à l'égalité que nous étions toutes et tous censés défendre samedi après-midi. La question n'était que théorique, je sais bien ce que cette image contribue à véhiculer. Je voudrais comme nous tous que lorsque je tiens la main de ma copine, on ne voit rien d'autre qu'un couple comme un autre, à qui on accorde les mêmes droits qu'à tout autre couple. Cette scène n'allait pas dans le sens de ce combat, elle donne du grain à moudre à tous celles et ceux qui ne nous voient que comme des êtres devant cacher une différence inacceptable.
Je ne me sens pas concernée par cette mascarade, je ne me sens pas solidaire de ce genre de comportement que je ne juge pas, mais qui doit rester de l'ordre de la sphère privée.
Nous avons quitté la marche et sommes allées assister à notre opéra en nous tenant la main, pour moi c'était ça la visibilité, se conduire comme tout un chacun parmi les autres, fière de vivre ce que je vis.

4 commentaires:

  1. "Le plus choquant, le plus obscène, ça n'était pas ces deux provocateurs à l'extrême, c'était l'attroupement de gens hilares, photographiant tout azimut qui s'est formé immédiatement autour d'eux."
    Ca résume bien mon mal être dans ce que j'exprime comme un rdv raté. Comme ce militaire qui se branlait sur son char, on n'a rien en commun. Moi non plus je ne me sentais pas concernée, encore moins par ceux qui l'applaudissaient avec leur rire qui sonnait un peu trop fort.
    Alors cet opéra, c'était bien dit???

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  2. Viiiiii c'était bien, le château de Vincennes en toile de fond, c'est quelque chose quand même !! Bon les gradins étaient pourris et je n'ai pas totalement adhéré à la mise en scène, mais ce ne sont que d'infimes détails, c'était vraiment un chouette moment ;-)

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  3. *Fais gaffe à ce que tu dis je te surveille :op*

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  4. Et que pourrais-je bien dire ? Je ne vois absolument pas de quoi tu parles... ;-)

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