mercredi 22 décembre 2010

Il y a trois ans, le même chemin, les mêmes pas qui me conduisent chez ma meilleure amie pour fêter son anniversaire.
Il y a trois ans moi qui tenait la main de mon père et l'ambulance qui l'emportait pour ne jamais le ramener.
Il y a quelques temps, un ami me demandait à quel moment ça devenait moins douloureux, moins présent au quotidien, je lui ai répondu que la première année était la plus difficile et qu'ensuite même s'il y avait des bas, on allait mieux, que le temps faisait son œuvre, qu'on ne se rappelait que les bons moments et que la douleur s'effaçait peu à peu. Je sais que j'avais raison de le lui dire parce que c'est vrai mais ce soir, j'ai l'impression qu'il y a trois ans, c'était hier...

7 commentaires:

  1. En fait, il y a la première année, et les anniversaires... Ça, ça dure longtemps. Personnellement je le vois comme une cicatrice : il ne peut pas rester que les bons moments puisque la douleur a existé et nous a construit, aussi.

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  2. C'est vrai et je ne souhaite pas effacer totalement la douleur, ce serait nier tout ce qui a changé pour moi depuis trois ans et il y a de nombreuses choses très importantes et très positives ; seulement, je voudrais me sentir moins désemparée lorsque cela arrive...

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  3. Malheureusement, je crois qu'on en est un peu tous là !!! Quand ça m'arrive, j'essaie de me rappeler que cette crise-là est éphémère, qu'il y en a eu d'autres avant, qui sont passées comme passera celle-ci, qu'il ne s'agit pas de retomber dans le trou et de tout reprendre à zéro.

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  4. On en est tous là ? Vraiment ? Et c'est pas possible de faire juste une toute petite exception pour moi ?

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  5. Franchement ce serait pas juste : pourquoi seulement pour toi ? Et puis tu deviendrais trop idéaliste, ce serait pas supportable.

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    On ne repart jamais vraiment à zéro de toute façon !

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